De grandes opportunités pour le secteur pharmaceutique en Belgique

De grandes opportunités pour le secteur pharmaceutique en Belgique

Qu’ont en commun des sociétés pharmaceutiques comme Johnson & Johnson, Pfizer ou GlaxoSmithKline (GSK) ? Bien que les noms de ces multinationales étaient déjà relativement bien connus du grand public, ils ont fait la une de l’actualité grâce à leur contribution à la lutte contre la pandémie de COVID-19. Mais non, ce n’est pas leur rôle dans le développement des vaccins que nous allons mettre en avant, mais leur poids spécifique dans l’économie belge. Voyons pourquoi le secteur pharmaceutique belge constitue une excellente opportunité commerciale.

La croissance du secteur pharmaceutique en Belgique

À un moment où le monde a été presque complètement paralysé, plusieurs secteurs ont été affectés par les confinements ou les restrictions de mobilité. Le fait est que le secteur pharmaceutique, compte tenu du rôle qu’il avait à jouer face à l’urgence sanitaire mondiale, non seulement ne s’est pas arrêté, mais a multiplié son activité.

Cette progression s’est particulièrement remarquée en Belgique : au cours des dix premiers mois de 2020, le secteur a connu une croissance de 15 %, soit cinq points de plus que la moyenne européenne au cours de la même période. Le marché pharmaceutique, qui représente actuellement un tiers des exportations du pays, réalisait un chiffre d’affaires de plus de 5,4 milliards d’euros un an seulement avant l’« ère COVID ».

Fait intéressant : au cours des dix années précédant la pandémie, l’industrie pharmaceutique belge avait accumulé un investissement de 9 milliards d’euros dans plus de 300 projets. De ce montant, pour la seule année 2018, 2 milliards provenaient d’investissements internationaux.

Ces chiffres font dire que la Belgique est l’un des principaux épicentres de l’industrie pharmaceutique du vieux continent. Et elle pourrait occuper la première place, puisque c’est l’état de l’Union européenne qui a le ratio d’investissement le plus élevé en R et D pharmaceutique par habitant.

Le poids du secteur pharmaceutique belge en Europe

Si les chiffres de la croissance du secteur sont frappants, ils le sont encore plus si l’on compare certains chiffres de la Belgique à ceux de l’Europe. Les Belges ne représentent que 2 % de la population européenne totale, mais l’industrie pharmaceutique belge représente environ 10 % du nombre total de la R et D (3,8 milliards d’euros en 2019, plus de 10 millions investis par jour) et 13 % des exportations totales du continent.

Avant même le début de la pandémie, la valeur ajoutée du secteur dépassait déjà celle des autres industries nationales, comme l’industrie chimique ou l’industrie alimentaire, avec un chiffre proche de 9,5 milliards d’euros. En fait, à l’époque, 2 % du PIB belge provenait déjà de l’activité économique d’entreprises telles que celles mentionnées dans l’introduction.

En analysant la trajectoire du secteur, on constate qu’il a gagné du poids dans l’économie locale : si, en 2010, le montant des sommes versé aux professionnels pharmaceutiques dans le pays (environ 37 000 emplois directs) atteignait 6,4 milliards de dollars, en 2019 il a atteint 27,8 milliards de dollars. Avec un chiffre d’affaires total de 24,8 milliards d’euros la même année, la Belgique n’a pas grand-chose à envier aux autres puissances mondiales où le secteur constitue une part très représentative de leur économie.

De grandes opportunités pour le secteur pharmaceutique en Belgique

Crédit photo : Olga Subach sur Unsplash

Opportunités commerciales dans le secteur pharmaceutique belge

Avantages fiscaux et crédits d’impôt

Conscient du potentiel du secteur et affichant des chiffres de croissance enviables, le gouvernement belge offre certains avantages fiscaux spécifiques aux entreprises :

  • Déduction pour investissement et crédits d’impôt pour les actifs ou les brevets de R et D.
  • Exonération jusqu’à 80 % du paiement de l’impôt à la source pour les employés travaillant dans la recherche.
  • Déductions jusqu’à 85 % des bénéfices nets des projets hautement innovants.

Un marché plus efficace et mieux contrôlé

On peut citer, parmi les autres initiatives gouvernementales qui ont continué à créer un environnement propice aux investissements, la création de l’Observatoire fédéral du secteur pharmaceutique en 2018 et la libéralisation du réseau de distribution des dispositifs médicaux en février 2019.

Cette mesure a permis aux fabricants de distribuer leurs dispositifs médicaux directement aux professionnels de la santé (et aux patients eux-mêmes), s’ils répondent à des normes de qualité et de sécurité spécifiques. Les entreprises qui souhaitent entrer dans ce canal de distribution doivent s’inscrire auprès de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé.

Belgique : la capitale des vaccins

Bien avant que les vaccins de Jansen ou de Pfizer ne fassent l’actualité (et ne parviennent à nos bras), la Belgique était déjà connue pour abriter les plus grands hubs de production de vaccins au monde.

À ces noms s’ajoute celui de GSK, entreprise pionnière dans la production de pénicilline (le premier antibiotique au monde) et responsable du vaccin contre la polio. Cette multinationale produit depuis des années en moyenne 2,5 millions de vaccins par jour, qui sont distribués dans environ 170 pays. 50 % de cette quantité de vaccin sont généralement destinés à de nombreux États de l’UE.

La valeur de la traduction professionnelle dans le secteur pharmaceutique

Quel est le rôle d’une agence de traduction dans ce contexte ? Pour rapprocher les différentes versions d’un même marché, présentes dans plusieurs pays différents, il est également essentiel d’en rapprocher les langues. Dans un secteur avec une terminologie aussi spécifique que celui du secteur pharmaceutique, le professionnel de la traduction devient un personnage essentiel pour la traduction des textes de brevets pharmaceutiques et biosanitaires dans les langues cibles.

Les entreprises opérant en Belgique doivent enregistrer leurs créations auprès de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé susmentionnée, conformément aux règles de la pharmacopée belge, ainsi qu’auprès de l’EMA (Agence européenne des médicaments), qui fixe les règles similaires pour leur distribution sur le marché européen.

Le traducteur responsable de ces projets est un professionnel au profil clairement orienté vers les sciences de la santé, qui connaît parfaitement les processus d’approbation des médicaments et les formats requis par les diverses autorités sanitaires. Un traducteur comme ceux qui collaborent avec sanscrit.


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Alejandro Gonzalez
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Es redactor de contenidos con una trayectoria multidisciplinar; sus conocimientos lingüísticos y su experiencia en Traducción, Tecnología y Marketing le permiten convertir las ideas a palabras con facilidad.

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