La Norvège donne un coup d’accélérateur à son réseau autoroutier
En matière d’infrastructures et de services publics, ceux des pays scandinaves se démarquent sur la scène internationale. La rénovation des autoroutes de Norvège en est la preuve. Elle représente un effort institutionnel coordonné et engagé qui allie le développement de la productivité des entreprises au respect de l’environnement.
La Norvège investit dans les infrastructures : des opportunités pour le génie civil international
Le gouvernement de la Norvège prévoit de consacrer une somme importante d’argent à l’amélioration de son réseau d’infrastructures routières au cours des cinq prochaines années. En effet, cette année, Nye Veier, l’entreprise publique chargée de la construction et de l’entretien des routes de Norvège, prévoit de lancer des appels d’offres d’une valeur totale de près de 1,5 milliard d’euros.
La conclusion de ces appels d’offres représentera une occasion en or pour que les entreprises étrangères de génie civil développent en Norvège leurs opérations au cours des prochaines années. Il ne fait donc aucun doute que la traduction professionnelle jouera un rôle essentiel dans ce scénario.
Le Plan national des transports
Pour les ingénieurs en génie civil, le territoire sur lequel se trouve la Norvège varie entre l’exigence et l’hostilité. Il est nécessaire de construire des infrastructures routières pour couvrir les énormes distances entre les villes et les zones rurales pour les connecter les unes aux autres. De plus, lors de la construction de routes, il faut prendre en compte les fjords et les hautes chaînes de montagnes. Ce territoire escarpé de Norvège rend le travail de construction de routes plus difficile.
Conscient des défis posés par la topographie norvégienne, de la nécessité de relier les centres de population et d’éviter de perturber les écosystèmes du pays, le 19 mars 2021, le gouvernement a officiellement présenté le NTP 2022-2033 (Plan national des transports de Norvège), la feuille de route qui guidera la politique nationale de construction et d’entretien des routes.
Le plan poursuit des objectifs aussi ambitieux que nécessaire : la stimulation du trafic routier devrait avoir des retombées positives sur le transport de marchandises et la circulation des personnes sur l’ensemble du territoire national, ainsi que sur le développement des économies locales. Le tout avec un impact environnemental minimal. En effet, le gouvernement prévoit d’investir plus de 4 milliards d’euros dans la promotion des énergies renouvelables et dans la mobilité électrique dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les zones urbaines.
Crédit photo : Lukas Zischke sur Unsplash
Le système d’appels d’offres pour l’amélioration des autoroutes de Norvège
Par l’intermédiaire de la société responsable des infrastructures routières de Norvège, le gouvernement prévoit d’investir 200 milliards de couronnes norvégiennes (un peu moins de 20 milliards d’euros) dans l’aménagement de ses routes. Le budget sera réparti entre plus de 400 projets de génie civil dont les contrats seront conclus entre 2022 et 2027.
La première phase de ce plan se déroulera dans le courant de cette année et comportera un total de sept appels d’offres. Il est prévu de diviser chaque projet en plusieurs projets plus petits, afin qu’il y ait toujours plus d’une entreprise adjudicataire pour chaque appel d’offres.
Cette liste récapitule les tronçons routiers, les mois de publication des appels d’offres et la dotation budgétaire estimée pour chacun d’entre eux :
- Mars : route E6, tronçon entre Storhove et Øyer (160 millions d’euros).
- Avril : route E6, tronçon entre Berkåk et Vindåsliene (200 millions d’euros).
- Mai : route E6, tronçon entre Sørelva et Borkamo (70 millions d’euros).
- Août : route E39, tronçon entre Bue et Ålgård (220 millions d’euros).
- Septembre : route E39, tronçon entre Mandal et Lyngdal (470 millions d’euros).
- Octobre : route Rv.13, tronçon entre Skare et Sogndal (20 millions d’euros).
- Novembre : route E18/E39 entre Ytre et Ringvei (380 millions d’euros).
Quel sera le rôle du traducteur professionnel ?
Remporter un appel d’offres public est souvent une occasion unique pour les entreprises privées étrangères, surtout lorsque les projets à réaliser sont d’une telle ampleur. En effet, ces entreprises pourraient connaître une croissance économique importante et gagner en notoriété sur le marché grâce à leur participation à un projet international de grande envergure.
Les défis de la traduction dans les appels d’offres internationaux
Cependant, répondre à un appel d’offres implique une charge de travail énorme, avec la production de documents dans une langue étrangère que cela entraîne. Outre la liste des spécifications techniques du projet, les administrations publiques demandent à l’entreprise commerciale de présenter les actes constitutifs, les dossiers de classification des entreprises, les clauses de non-concurrence, les comptes annuels et les certificats pour les appels d’offres de travaux, de fournitures et de services.
Le professionnel chargé de ces projets doit être un traducteur international spécialisé dans la traduction financière et juridique ainsi que dans la traduction technique. Le traducteur devra de préférence avoir le soutien d’une agence pour garantir que les textes traduits respectent le format propre aux documents officiels exigés par les organismes gouvernementaux. En somme, le traducteur idéal pour ce type de projet est celui qui travaille avec une agence comme sanscrit.
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