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Où se procurer de l’huile de tournesol en dehors de l’Ukraine ?
Le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine a eu un effet domino sur l’économie mondiale. L’une des conséquences immédiates à ce conflit est la pénurie de certains produits, parfois de base, comme l’huile de tournesol. 63 % de la totalité de la production annuelle de cette variété d’huile provient précisément des deux pays impliqués dans le malheureux événement qui consterne actuellement la communauté internationale.
Cette réalité dresse un scénario incertain pour toute entreprise qui est impliquée dans l’importation ou l’exportation de produits alimentaires. Existe-t-il de véritables alternatives à l’huile de tournesol provenant de ces régions ? Et pourquoi cela va-t-il rendre les services de traduction professionnelle particulièrement importants ?
La dépendance de l’Europe à l’huile ukrainienne
Malgré leur tradition et leur leadership en matière de production d’huile, les Espagnols achètent chaque année plus d’un demi-million de tonnes d’huile à l’Ukraine. Ce chiffre représente 60 % des importations totales de ce produit au niveau mondial. Est-ce trop ? Non, si l’on considère la multitude d’utilisations de l’huile de tournesol, qui est beaucoup moins chère que l’huile d’olive.
D’ailleurs, lorsque la guerre a commencé, les supermarchés espagnols avaient averti que leurs stocks d’huile de tournesol pourraient être épuisés en deux mois seulement si le flux commercial avec l’Ukraine n’était pas rétabli. Cependant, la persistance du conflit armé n’offre pas beaucoup d’espoir de voir la chaîne d’approvisionnement se remettre sur les rails rapidement. Il s’agit, sans aucun doute, d’une situation inquiétante.
Toutefois, les pays riverains de la mer Noire, tels que la Turquie, la Bulgarie et la Roumanie, sont les plus grands exportateurs d’huile de tournesol, non seulement à destination de l’Espagne, mais aussi de tous les États membres de l’Union européenne (UE).
Il y a cependant un gros problème : le blocage qui se forme dans la région. Entre la guerre, les difficultés de circulation des marchandises et des personnes, ou les politiques nationales de stockage pour la consommation intérieure, l’approvisionnement alternatif en huile de tournesol provenant de ces pays n’est pas non plus garanti. Par conséquent, l’approvisionnement en huile de tournesol de l’ensemble de l’Europe est fortement compromis.
Les alternatives à l’huile de tournesol
Face à l’énorme difficulté (pour ne pas dire impossibilité) d’un rétablissement rapide du flux commercial habituel de l’huile de tournesol en Europe, les pays de l’UE se tournent déjà vers d’autres fournisseurs tels que les États-Unis, l’Afrique du Sud et l’Argentine. Il est surprenant de ne pas retrouver l’Espagne, grand producteur d’huile d’olive, dans cette liste, mais la réalité est que l’huile d’olive espagnole n’a pas beaucoup de succès en dehors de ses frontières, aussi étrange que cela puisse paraître.
C’est ici que le deuxième problème se présente : le pays qui accède en premier à la source alternative ou celui qui paie le plus d’argent obtient toute l’huile disponible. Les autres pays européens seront confrontés à une pénurie plus importante de ce produit, tandis que les nouveaux pays en possession d’huile auront le choix entre la conserver pour couvrir la demande intérieure ou l’exporter à un prix beaucoup plus élevé que celui auquel ils l’ont acheté. Il est donc facile de comprendre que, si cela devait se produire, des milliers de familles et d’entreprises du Vieux Continent ne pourraient plus acheter d’huile de tournesol pendant longtemps.
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Crédit photo : Juan Gomez sur Unsplash
L’huile d’olive est-elle la solution ?
S’il y a un élément qui caractérise la campagne de nos voisins espagnols, c’est bien le grand nombre d’oliviers concentrés sur sa surface. Selon les données du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation espagnol, le pays compte environ 2,75 millions d’hectares d’oliveraies qui produisent plus d’un million de tonnes d’huiles d’olive par an.
Toutefois, l’huile de tournesol reste l’huile la plus utilisée à la fois pour la consommation directe et pour l’industrie alimentaire en parts égales. L’écart de prix important entre l’huile d’olive et l’huile de tournesol a été le principal argument avancé par les entreprises et les consommateurs pour justifier la préférence pour cette variété.
Cependant, le blocage mentionné précédemment pourrait avoir une conséquence logique sur la scène internationale : la production russe pourrait être détournée vers d’autres pays tels que l’Inde ou la Chine. Cela signifie que certains pays comme ceux mentionnés ci-dessus cesseront d’acheter d’autres variétés d’huile pour acheter de l’huile de tournesol russe. Par conséquent, les autres variétés d’huile pourront être disponibles à l’achat pour d’autres États.
Le fait est que les pays européens ont plutôt tendance à utiliser des variétés alternatives d’huile végétale, telles que l’huile de colza, de maïs, de pépins de raisin, de palme ou de noisette. Et donc, pas d’huile d’olive. Pourquoi ? Parce que ces irrégularités sur le marché mondial pourraient temporairement aligner le prix de l’huile de tournesol au prix de l’huile d’olive.
Le rôle du traducteur professionnel dans la nouvelle répartition du flux d’huile
Le commerce de l’importation et de l’exportation est toujours synonyme d’occasions commerciales et constitue donc un excellent espace de travail pour une agence ou un traducteur international. La nécessité de traduction dans le domaine du commerce international se reflète dans le grand nombre de documents générés par les transactions propres à ce domaine.
De plus, les changements potentiels de l’orientation du marché entraîneront une modification rapide des flux commerciaux d’un pays à l’autre. Il sera donc essentiel de disposer de services de traduction professionnelle qualifiée qui incluent, d’une part, une expérience avérée dans la traduction de documents liés au commerce international et, d’autre part, une connaissance approfondie des paires de langues de chaque projet.
Le profil du traducteur est celui d’un professionnel qui connaît les particularités des marchés locaux et qui possède des connaissances spécifiques dans le domaine de l’agriculture, comme la culture de l’olivier ou du tournesol. De même, le traducteur devra aussi maîtriser un certain nombre de langues traditionnellement moins répandues, telles que l’ukrainien, le bulgare, le turc et le roumain. En somme, il faut faire appel à un traducteur qui travaille avec une agence telle que sanscrit.
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